R comme le Recueil

IMG_4236 A vrai dire je ne sais pas comment l’appeler, recueil, répertoire, carnet….

C’est une sorte de carnet recouvert d’une sorte de papier huilé. Lorsqu’on l’ouvre il y a d’abord une poche à soufflet, dans laquelle il n’y a rien (dommage!). Je ne sais pas d’où il vient, il date du milieu du 19eme siècle et les informations qu’il contient sont quelque peu étranges.

A vous de juger.

Cela commence avec la liste des œuvres de Walter Scott écrite avec une écriture très soignée. Puis dans une écriture différente des recettes: celle du cidre, du gâteau biscuit, du gâteau Baba, de la soupe de cerises, de la tarte aux amandes et de la galette belge (je ne les aies pas essayées, les unités de mesures ne me sont pas familières). D’autres recettes figures parfois entre d’autres pages.

Mais la plus part des pages sont un peu comme un livre de comptes avec des listes improbables.

IMG_4237Mais qui donnent des informations sur le prix des choses. En janvier 1851: 2 livres de café 3frs, de la chicorée 0,55 frs, 1 robe 17 frs.

Sur la page suivante la « composition pour remettre les meubles vernis à neuf… puis la recette de la limonade russe. Les listes suivantes correspondent vraiment à un livre de compte avec des lignes comme: le12 décembre 1851: lampions 40cts, offrande 20cts, salade 10cts, « cochonade » 60cts = 1frs30

Je ne vous transcrirais bien sûr pas toutes ces listes. Mais , j’imagine que c’est une femme qui écrit, régulièrement elle dépense des offrandes, des robes, du fil et parfois le casino! ou du sable… et une seringue..

J’ai donc les comptes sur 3 ans suivis de la recette du cochon de lait en gelée. Quelques pages vides et c’est une dite  « adresse » « la poupée modèle journal des petites filles paraissant le 15 de chaque mois à partir du 16 novembre, prix 7.50 pour les départements , Madame la directrice du Journal des demoiselles et de la poupée modèle, Boulevard des Italiens n°1″

Enfin sur les dernières pages une information de nom, la propriétaire du carnet a touché de Mme Silice 230frs le 29 janvier 1832 et a prêté à sa belle mère 100 frs.

J’en conclus que ce recueil appartenait à quelqu’un qui était au service de Madame Silice, sans doute la mère de Léopold mais je crois que je n’en saurais guère plus…

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