Michel, notaire royal

Où dans mon vieux grimoire et au chapitre premier, je découvre la « Table Chronologique des principaux événements de l’histoire universelle, depuis les premiers temps jusqu’à l’année 1827 ». Cette chronologie commence  en 2057 avant Jésus-Christ…  Arrêtons nous à la page 32:

« 1270 –  Notaires institués en France par saint Louis. Ce monarque fait publier dans ses états le recueil appelé Établissements, composé de diverses dispositions prises dans les lois romaines, les canons, les décrétales, et les anciennes ordonnances des rois ses prédécesseurs. Ce code défend les guerres particulières, accorde la liberté d’appeler aux tribunaux royaux des sentences rendues par les justices seigneuriales et substitue aux batailles les preuves par témoins ou par titres; «n’empêchons cependant, disent les Établissements, les dénis, les réponses et les contremans (excuses légitimes pour ne point comparaitre en justice.)» La première édition des Établissements de saint-Louis a été mise au jour par Du Cange en 1668. »

J’avoue, je ne m’étais jamais penchée sur l’histoire du notariat… J’ai donc cherché à vérifier  cette date et je me suis rendue sur le site officiel des notaires de France, où j’ai découvert l’historique de la profession:

« Au IIIème siècle de notre ère, durant le Bas Empire romain, des fonctionnaires dont le rôle s’apparentait à celui des notaires, authentifiaient déjà des contrats au nom de l’Etat. La colonisation introduisit l’institution en Gaule, et les « notaires gaulois » rédigeaient des actes, notamment en vue de recenser les terres pour déterminer l’assiette de l’impôt foncier.L’institution disparaîtra avec les invasions barbares et fera sa réapparition au IXème siècle en vertu d’un capitulaire de Charlemagne.

  • en 1270, Saint-Louis nomma, au Châtelet, 60 notaires qui instrumentent au nom du prévôt.
  • en 1302, Philippe le Bel étendit la fonction notariale à l’ensemble des domaines placés sous l’autorité du souverain.
  • En 1539, par l’ordonnance de Villers-Cotterêts, François Ier préfigure ce que sera l’organisation de la profession de notaire: les actes devront être rédigés en français, la conservation devra en être assurée et leur existence devra être consignée dans un répertoire.
  • En 1597, Henri IV fait du notaire le détenteur du Sceau de l’État.
La Révolution n’a pas remis en cause l’institution notariale. Dans la dernière phase du Consulat, Bonaparte, consul à vie, donne au notariat, par la loi du 25 ventôse an XI, un statut dont les fondements et les grands principes n’ont pas été, pour l’essentiel, modifiés depuis.

A l’issue du plus grand conflit de tous les temps, l’ordonnance du 2 novembre 1945 dote le notariat de structures institutionnelles et crée le Conseil supérieur du notariat. » (https://www.notaires.fr/fr/profession-notaire/linstitution/historique-du-notariat)

 


Venons en à mes aïeux, onze notaires parmi mes ancêtres un dans le Jura, huit en Lozère et deux en Haute-Loire uniquement au 16e et 17e siècle. Ce sont souvent un père et son fils, et c’est le cas pour Michel Blanc et son père Jean.

Michel Blanc est né le 12 aout 1645 à Thoras en Haute Loire, fils de Jean Notaire Royal et de Jeanne Bonhomme. Je lui ai identifié 4 frères et sœurs, mais il y a des lacunes dans le registre entre le mariage des parent en 1635 et la naissance de Michel.

Michel sera notaire de 1667 à 1718.

Il se marie à 28 ans, le 29 avril 1674 avec une jeune femme de la même commune âgée d’environ 24 ans Claudia Gibert. Ils font rédiger un contrat de mariage par Maître Peyret car le père de Michel est décédé l’année précédente.

« Michel Blanc notaire de feu maître Jean Blanc notaire et Jeanne Bonhomme, Claude Gibert honnête fille de Pierre et Jeanne du Fau tous de Thoras . Assistée de ses père et mère qui lui donne la moitié de leur biens et la dite du Fau sa mère lui donne la moitié de sa constitution promise pour son CM à prendre aux Salesses .

assisté de sa mère dont il devra assurer l’entretien et Claude et Gabrielle Blanc filles de la dite Bonhomme et leur entretien et leur dot le dit Blanc ira vivre dans la maison de sa femme. » (relevé Geneal 43 Actes en lignes )

Ils auront au moins 10 enfants dont j’ai retrouvé les baptêmes.

Je n’ai pas encore trouvé le décès de Claudia mais Michel lui, s’éteint le 12 mars 1719 toujours à Thoras.

Retrouvez la généalogie de Michel Blanc

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